L’école des Francs Bourgeois (Hôtel de Mayenne, inscrit au titre des monuments historiques depuis le ), à une façade remarquable sur la rue St Antoine, au numéro 21. La Commission du Vieux Paris s’est battue pour que cette façade retrouve sa majesté. En effet, à une époque où l’on se préoccupait peu du patrimoine une surélévation au-dessus du porche venait combler le vide entre les deux pavillons. Au début des années 2010, à l’occasion de travaux de rénovation, la Commission du Vieux Paris a imposé que cette surélévation soit détruite et l’on peut admirer aujourd’hui le prestige retrouvé de cette façade du XVIIe siècle.
En 2023, l’école s’agrandit et procède à la construction de bâtiments par une surélévation. Qu’elle n’est pas la stupéfaction du voisinage de voir apparaitre un énorme cube gris au sommet du bâtiment en construction. L’altitude de ce cube, dépasse les immeubles voisins et crée un écran masquant la vue sur les toits parisiens. Un autre détail, il s’agit d’un caisson de traitement d’air, à espérer que l’isolation phonique protège le voisinage du bruit de la ventilation.
Au-delà des désagréments importants que devra supporter le voisinage, on peut s’étonner qu’une telle verrue (ni œuvre d’art contemporain, ni esthétique) soit autorisée à proximité du Marais, centre du vieux Paris, au milieu de bâtiments illustres, où le PSVM (secteur sauvegardé du Marais) est d’application.
La Ville de Paris souhaite faire classer « les toits de Paris » au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce n’est pas avec une telle autorisation de construction qu’elle y parviendra.