Les aqueducs perdus du 14è arrdt dans l’histoire de l’eau à Paris

La visite débute au Pavillon de la porte d’Arcueil datant des années 30 pour aborder la question de l’approvisionnement en eau du Sud de Paris, problème récurrent de l’administration municipale depuis la conquête romaine. Il y sera notamment question de l’acheminement de l’eau par aqueduc souterrain depuis de nombreuses sources à Wissous et Arcueil, ou encore depuis la Vanne, la Voulzy ou le Loing.

Le parcours se poursuit au travers du parc Montsouris, avec des explications sur l’origine de l’eau s’écoulant dans les cascades ou dans le lac artificiel du parc.

Le 3e temps est au cœur de l’objectif de la visite : il s’agira de repérer les vestiges des deux aqueducs, de Lutèce et Médicis, tronçonnés impitoyablement au moment de la création de la ZAC Alésia-Montsouris en 1996 et dont des morceaux ont été intégrés à la décoration d’un jardin ou bien insérés dans des couloirs d’entrée d’immeubles neufs. En haut du jardin Marie-Thérèse Auffray, une réplique du XXVe regard de l’aqueduc Medicis rend compte des installations qui jalonnaient en surface tout le parcours de l’aqueduc afin d’aérer et d’accéder par un escalier aux bassins réservoirs où l’eau décantait avant de poursuivre son chemin le long de la pente qui la menait à la maison du Fontainier puis aux différentes fontaines de Paris.

Enfin, la visite se termine devant une vitrine édifiée au moment des 400 ans de l’aqueduc Médicis en 2013, qui rappelle en cartes et en images le parcours et les travaux, devant l’ultime vestige de l’aqueduc visible en contre-bas de l’avenue Reille.

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