Samedi 25 mai 2024 à 14h30, l‘association Paris historique vous propose une conférence en salle avec projection sur « les guillotinés de Picpus ».
Prochaines visites : dates, lieu et point de rencontre
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Samedi 25 mai 2024
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Conférence de : Guy Bernuchon
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46, rue François Miron 75004 Paris
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Métro Saint Paul - Bus 96, 76, 69
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Heure : 14h30
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Tarif Adhérents : 10 €
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Tarif non Adhérents : 15 €
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Enfants & - 26 ans : 7 €
Les guillotinés de Picpus
Du 14 juin au 27 juillet 1794, 1306 personnes sont guillotinées place de la Nation et inhumées dans le cimetière de Picpus (Paris XIIème).
L’action se situe en l’an II de la République, cinq années après les débuts de la Révolution, dans une France toujours très tourmentée, entre le 26 prairial, date d’accentuation de la Terreur, et le 09 thermidor qui consacre l’élimination de Robespierre et de ses amis.
Les fosses de la Grande Terreur
Pour ses basses œuvres (33 exécutions par jour en moyenne durant quatre decadis), la guillotine (« le glaive de la Loi »), a été déplacée de la place de la Révolution (Concorde) à la place du Trône renversé (Nation).
Qui sont les condamnés (aristocrates, bourgeois, petites gens) ? Quels crimes les ont conduits au Tribunal Révolutionnaire de Paris, puis au cimetière de Picpus ? Par quel processus judiciaire ?
La lecture et l’étude des dossiers de tous ces « prévenus de crime contrerévolutionnaire » – ainsi qu’ils sont qualifiés par leurs juges – sont riches de découvertes et d’enseignements. En racontant une part de leurs parcours de vie et de mort, les archives nous révèlent les comportements et les attitudes souvent les plus inattendus et les plus surprenantes des acteurs, accusateurs et accusés, de cette période mouvementée.
Les récits de quelques procès exemplaires laissent entrevoir un entrelacs de contradictions et paradoxes sur fond de conflits et d’improvisations exacerbés et dramatiques.
En nous faisant (re) découvrir les lieux et en nous restituant l’événement dans son contexte hors du commun, cette présentation historique témoigne d’un véritable kaléidoscope de la violence révolutionnaire, dans un moment qualifié de « Grande Terreur », à fortes résonances historique et historiographique, et encore très discutées, (disputées ?) de nos jours.
