Quand des propriétaires se moquent de l’urbanisme et de la justice !
La campagne à Paris est un agréable quartier de maisons ouvrières à l’est de Paris, où les jardinets en façade font bon ménage avec les rues pavées.
Ce lieu attire malheureusement des investisseurs peu scrupuleux. L’un d’entre eux, ayant acquit une de ces maisonnettes, décide d’agrandir la surface habitable en la réhaussant, sans tenir compte du règlement propre à ce lieu. Après un procès, il est condamné à revenir au gabarit initial.
Le propriétaire engage des travaux semblant répondre à la demande de la justice. Mais ce n’est qu’une apparence. Le gabarit initial ne sera pas respecté. Le seul but est de conserver l’augmentation de surface habitable . . . et de revendre cette maisonnette avec une plus-value outrageusement confortable, en se moquant de la justice, des règlements d’urbanisme et des propriétaires voisins qui œuvrent à conserver un équilibre esthétique à ce type de lieu, si rare dans Paris.
Nous ne pouvons que crier au scandale devant les agissements de ces investisseurs, qui profitent de la lassitude des voisins, et d’une surcharge de la justice et des services de l’urbanisme. Ils peuvent ainsi s’enrichir injustement et massacrer des quartiers en toute impunité.
3 réflexions sur “A « La Campagne à Paris », des propriétaires sans scrupule !”
Bonjour
Je vous ai adressé un commentaire hier 19/03/2024 en réponse à celui que vous avez publié « Quand des propriétaires se moquent de l’urbanisme et de la justice ».
Mon commentaire était en attente de
modération et n’est toujours pas publié. Pouvez-vous me dire ce qu’il en est?
Merci beaucoup
Je suis scandalisée par ce commentaire.
Non signé bien sûr et avec de fausses allégations sous réserve de vérifier les termes exacts du jugement, car s’agit-il vraiment de « revenir au gabarit initial »?
En réalité depuis l’arrêt de la Cour de cassation du 23 novembre 2022, toute surélévation dépassant la hauteur de la panne faîtière originelle est désormais proscrite à La Campagne à Paris. Cette interdiction s’impose à tous les pavillons des rues Irénée Blanc et Jules Siegfried et des numéros pairs de la rue Paul Strauss.
Et cette mise en conformité a semble-t-il été respectée dans le cas cité!
Les maisonnettes ouvrières, autre point évoqué, sont un concept éculé ou daté si l’on préfère compte tenu des familles qui se sont succédées depuis plus de cent ans et de celles-ci qui y habitent maintenant. Facile d’utiliser des fake News pour dénigrer les soi-disant investisseurs! Et s’il y en a plusieurs de qui et de quelles maisons s’agit-il ?
Et pourquoi ne pas s’en prendre au voisin qui pratique la location air’bnb alors qu’aucune activité commerciale ne saurait exister dans la Campagne à Paris conformément aux servitudes rappelées par notre commentateur(trice) précité(e)?
A l’évidence il s’agit d’un(e) voisin(e) proche médisant(e) et malintentionné(e) qui peut toujours réintenter un procès s’il(elle) n’est pas satisfait(e) de l’application du jugement…
On peut espérer de meilleures relations de bon voisinage!
Mme Bentaboulet
Madame, Monsieur,
Il est triste que vous publiiez de telles choses sans vérifier vos sources et sans même tenter de consulter les personnes que vous mettez au pilori.
Nous sommes les propriétaires de la maison que vous désignez et nous ne sommes pas des « investisseurs peu scrupuleux ». Nous avons acheté cette maison pour y vivre avec nos enfants et non pas pour faire de la spéculation. Vous devriez vous demander à quoi ressemblait cette maison avant que nous l’achetions.
Le « règlement » que vous évoquez au titre duquel nous avons été condamnés consiste en une servitude de hauteur dont nous n’avions pas connaissance, qui ne figurait pas dans notre acte de vente et qui n’était pas publiée. Nous avons consulté nos voisins avant nos travaux et nous avons obtenu un permis de construire dans le respect des règles d’urbanisme. Ce n’est qu’une fois notre surélévation terminée que cette servitude nous a été opposée.
Nous nous sommes ensuite conformés à la décision de justice en ramenant la panne faîtière exactement à la hauteur d’origine. Le gabarit d’origine n’est modifié que par l’isolation nécessaire et obligatoire au titre de la règlementation thermique.
Nous ne réalisons pas de plus-value « outrageusement confortable » et nous ne nous moquons de personne. Nous ne profitons de personne et avons toujours agit en toute transparence.
Nous sommes par contre victimes de la chasse de deux voisines, sur 92 habitations de la Campagne à Paris, qui sans relâches n’ont reculé devant aucune mesquinerie pour déchaîner pendant sept ans leur haine contre notre famille, à tel point que nous avons décidé de vendre notre maison dans laquelle nous avions investi nos économies pour vivre loin de leur hargne. Nous constatons que vous avez choisi de faire écho à ces personnes.